Genève-SANA/ L’ambassadeur permanent de la Syrie au bureau de l’ONU et des autres organisations onusiennes à Genève, l’ambassadeur, Hussam Eddine Ala, a appelé les mécanismes du Conseil des droits de l’homme (CDH) à renoncer à la soumission aux pressions des pays occidentaux visant à soutenir les mesures coercitives et unilatérales.
Lors d’une séance de débat à haut niveau sur les effets négatifs des mesures coercitives et unilatérales sur les droits de l’homme, notamment le droit au développement, Ala a fait savoir que la Syrie fait l’objet, depuis 2011, des mesures coercitives et unilatérales imposées par les Etats-Unis, l’Union européenne et par leurs alliés, qui avaient visé des secteurs économiques et de services vitaux et qui avaient nuit aux conditions de vie du peuple syrien.
Il a souligné que le rapporteur spécial des Nations Unies, Idriss Jazairy, avait affirmé, dans son rapport au Conseil en septembre 2018, que les mesures coercitives imposées à la République arabe syrienne violent la charte de l’ONU, le droit international et les droits principaux du citoyens syrien.
“Après l’échec de la guerre déclenchée contre la Syrie, les mesures coercitives occidentales ont récemment atteint le niveau de la guerre économique et de l’embargo en privant le peuple syrien de ses besoins de première nécessité, notamment le carburant, les médicaments et le lait pour les enfants”, a dit Ala, qui a ajouté que ces mesures sont devenues un terrorisme économique en menaçant les sociétés participantes à la Foire internationale de Damas de les inscrire sur les listes de sanctions.
R.F. / A.Ch.