Moscou-SANA/Les deux commissions de coordination syrienne et russe concernées par le retour des déplacés syriens, ont imputé aux Nations unies la responsabilité de réduire l’ampleur de la catastrophe humanitaire dont souffrent des milliers de civils dans le camp de Hall à Hassaké, contrôlé par des miliciens soutenus par Washington.
Dans un communiqué conjoint, les deux commissions ont exprimé leur inquiétude quant à la catastrophe dans laquelle se trouvent près de 72 mille personnes, dont 91% sont des femmes et des enfants âgés de moins de /12/ ans.
Le communiqué précisé que l’incapacité de la direction du camp, qui inclut des Américains, d’y assurer l’ordre et la sécurité, a entraîné des souffrances persistantes et la mort de civils”, soulignant que “la plupart des personnes ne disposent pas d’un logement acceptable à l’extérieur du camp et sont obligées de vivre sous des tentes”.
Le communiqué avertit que “les conditions de vie difficiles, la température élevée et le manque de nourriture et d’eau potable ont abouti à la propagation de maladies infectieuses».
Le communiqué appelle les “dirigeants américains et leurs alliés à s’abstenir de dresser des d’obstacles artificiels devant l’initiative russo-syrienne d’assurer le retour des déplacés syriens à leur pays et à commencer à fournir une assistance au peuple syrien”.
R.Bittar