Damas/Le vice-ministre des affaires étrangères et des Expatrié, Fayçal Miqdad, a indiqué que la guerre en Syrie n’est pas encore terminée et elle se représente aujourd’hui par l’imposition de mesures économiques coercitives unilatérales qui se contredisent avec le droit international et les principes de la légalité internationale, soulignant que les pays hostiles ont utilisé des méthodes non humanitaires dans la guerre de siège contre la Syrie.
Dans une allocution qu’il a prononcée à l’ouverture du Forum économique interarabe qui se tient à l’hôtel Dama Rose à Damas, Miqdad s’est interrogé : Comment des milliers de Syriens s’alignaient sur les stations d’essence à la suite des mesures économiques unilatérales prises par l’Occident et des dictats américains, tandis que la région arabe donne le pétrole à tout le monde ? et comment certains permettent la mort d’enfants syriens à cause du gel et des conditions atmosphériques alors que le pétrole arabe atteint le monde entier?”.
Miqdad a appelé à faire face aux défis et aux guerres économiques déclenchées contre la nation arabe, à mettre en œuvre les accords et les traités arabes communs, à stimuler le potentiel du peuple arabe et à prendre l’initiative “d’empêcher la transformation de la patrie arabe en des cantons isolés les uns des autres”.
Miqdad a ajouté que les Etats-Unis, leurs alliés et l’entité sioniste avaient cherché à affaiblir les Arabes et à les exploiter au niveau humain et économique, et Washington essaie de les diaboliser et de les tuer afin de maintenir son hégémonie et la domination de l’entité d’occupation israélienne sur la région.
Il a précisé que le processus de reconstruction avait commencé en Syrie dès les premiers jours de la libération des zones du terrorisme qui avait pour objectif de détruire les infrastructures, soulignant que la Syrie est capable de reconstruire ce qui a été détruit grâce aux efforts de ses fils, de ses frères et de ses amis fidèles.
En ce qui concerne les personnes déplacées et les réfugiés, Miqdad a expliqué que la Syrie déploie des grands efforts pour les rapatrier, car ce retour est le seul moyen de mettre fin à leurs souffrances, «malgré l’existence de pays bien connus qui empêchant leur retour à leurs villes et villages pour les servir comme une feuille politique sous forme humanitaire », a-t-il conclu.
R.Bittar