Damas/En dépit des difficultés dues à la guerre terroriste menée contre la Syrie, le secteur de la santé a démontré son efficacité, aucune épidémie n’ayant été enregistrée et la Syrie a pu dépasser les cas de poliomyélite apparus entre 2013 et 2017 pour se déclarer à la fin de l’année dernière exempte de cette épidémie.
Les services de santé en Syrie couvrent la plupart des besoins de santé de l’individu tout au long de sa vie.
En raison de l’importance des soins de santé primaires, l’Organisation mondiale de la santé l’a choisie comme sujet à débattre lors de la Journée mondiale de la santé qui coïncide le 7 avril sous le slogan “Soins de santé primaires … Vers une couverture sanitaire complète”, dans le but de concentrer les efforts déployés par les institutions et les organisations de santé en Syrie pour soutenir ces services et leur permettre d’atteindre les différentes zones.
« Les services de soins de santé primaires comprennent les programmes de santé reproductive pour les femmes enceintes, les soins néonatals pédiatriques, les campagnes nationales de vaccination, le suivi de la santé infantile par le biais de la santé scolaire, ainsi que des programmes de santé pour les adolescents et les personnes âgées », a indiqué le directeur des soins de santé primaires au ministère de la Santé, Dr. Fadi Qassis qui a ajouté qu’au cours des années de guerre terroriste contre la Syrie, les services psychologiques ont été ajoutés aux services de santé primaires.
En raison de la guerre terroriste contre la Syrie, de nombreux hôpitaux et dispensaires ont été mis hors service. Par conséquent, le ministère de la Santé a travaillé pour leur réhabilitation aussitôt après la réinstauration de la stabilité dans les villes libérées.
Dr Qassis a précisé que 17 hôpitaux et 190 dispensaires offrant différents types de soins de santé avaient été réhabilités, à ajouter le système d’urgence qui avait été réhabilité de 80%.
Au cours de l’année 2019, de nombreuses enquêtes sur la santé ont été traitées par les service de soins de santé primaires, qui fourniront des indicateurs pour l’élaboration de plans de santé pour plusieurs années.
Dr Qassis a précisé qu’une enquête avait été menée pour déterminer les raisons de la mortalité des enfants âgés de moins de cinq ans et qu’une enquête nutritionnelle sur les femmes enceintes serait lancée.
Un laboratoire d’iode urinaire a été mis en place à la Direction du contrôle des soins de santé primaires, selon Dr Qassis, qui a ajouté qu’en septembre prochain, une enquête serait menée sur 5000 écoliers afin d’assurer une intervention rapide pour protéger les enfants de la carence en iode.
La représentante de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Damas, Elizabeth Hoff, a déclaré, pour sa part, que les services de soins de santé primaires sont la pierre angulaire de la prestation des services de santé en obtenant un ensemble de services visant à améliorer la santé de l’individu.
Hoff a affirmé que les programmes de soins de santé d’avant-guerre en Syrie étaient parmi les plus forts au niveau régional.
Elle a indiqué que des travaux sont en cours pour élaborer des plans, en coopération avec les services concernés en Syrie, afin d’accélérer le redressement du secteur de la santé en Syrie, notant que le ministère syrien de la Santé, par le biais d’institutions de santé, accorde un intérêt particulier à la fourniture de services de soins de santé aux différentes zones en Syrie.
Il convient de noter que les programmes de santé primaires en Syrie avaient débuté en 1988 et couvrent de nombreux domaines, notamment la protection des enfants, la maternité, la vaccination et la planification familiale.
R.Bittar