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New York-SANA / Le membre de la mission permanente de la Syrie à l’ONU, Ammar Ersan, a indiqué que la crédibilité et l’efficacité de l’ONU dans l’application des résolutions relatives au financement du terrorisme nécessitent de ne pas autoriser certains gouvernements à exploiter ces résolutions en vue d’exercer des pressions politiques et économiques sur les pays membres.
Lors d’une séance tenue par le Conseil de sécurité, Ersan a affirmé que la Syrie avait exécuté le plan de travail mis en œuvre par le Groupe d’action financière pour traiter tout manque dans les systèmes de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, soulignant que le Groupe avait reconnu ça depuis janvier 2014 lorsqu’il avait annoncé le parachèvement par la Syrie de l’exécution de son plan au niveau technique.
« La Syrie attend du groupe d’experts du Groupe d’action financière de visiter Damas pour y prendre connaissance de l’application totale par le gouvernement syrien des réformes exigées », a-t-il dit.
Ersan a fait noter que la Syrie s’inquiète de l’incapacité onusienne et de l’échec international de demander des comptes aux gouvernements impliqués directement dans le financement et l’armement des groupes terroristes, dans le soutien aux terroristes étrangers sur ses territoires et dans la propagation de l’idéologie extrémiste qui causera le terrorisme dans le monde.
Ersan a indiqué que le Conseil de sécurité avait adopté des résolutions claires dans le domaine de la lutte contre le financement du terrorisme, mais le problème réside dans l’absence de mécanismes pour demander des comptes aux gouvernements impliqués dans le financement du terrorisme d’une manière directe ou indirecte.
« La Syrie rejette catégoriquement ce que le président du Groupe d’action financière a dit aujourd’hui au Conseil de sécurité sur certaines évaluations politisées et de tromperie et affirme que la résolution adoptée se limite à la confrontation et à l’interdiction du financement des individus, des groupements et des entités classés par le Conseil de sécurité sur les listes du terrorisme », a-t-il fait noter.
Ersan a ajouté que la Syrie est le premier qui contribue, dans le cadre de l’ONU, à la guerre contre le terrorisme mondial à la place du monde entier après avoir perdu la vie des dizaines de milliers de ses citoyens et après la souffrance considérable de son peuple à cause de terrorisme.
A.Chatta
