Genève / L’ambassadeur permanent de la Syrie à l’ONU et aux autres organisations internationales à Genève, Hussam Eddine Ala, a assuré que l’occupation, le terrorisme, les mesures économiques coercitives et unilatérales, les tentatives de déstabilisation des pays et de la prise pour cible de leurs institutions nationales afin d’affaiblir les gouvernements et la tentative de les renverser sont la raison principale de nombreuses crises humanitaires et de déplacement coercitif dans certains pays.
Dans un communiqué qu’il a lu aujourd’hui devant la 69e session de la commission exécutive du HCR, Ala a indiqué que l’occupation israélienne reste toujours la cause principale de la tragédie du déplacement coercitif des millions de réfugiés palestiniens, dont plus d’un demi-million réfugiés palestiniens qui résident sur le territoire syrien depuis plus de 70 ans, et du déplacement de plus d’un demi-million citoyens du Golan syrien occupé depuis l’an 1967.
Il a fait noter qu’en République arabe syrienne, le terrorisme soutenu par des pays étrangers pour combattre l’Etat syrien, ainsi que les mesures coercitives et unilatérales imposées par certains pays au peuple syrien constituent des facteurs principaux qui avaient obligé les Syriens dans plusieurs zones à se déplacer d’une manière coercitive à l’intérieur et à l’extérieur de la Syrie.
« La Syrie affirme la nécessité d’annuler les mesures coercitives et unilatérales qui visent tous les secteurs vitaux dans le but d’assurer le climat propice pour le retour des réfugiés à leurs zones », a-t-il dit.
Ala a souligné que les accomplissements réalisés par l’armée arabe syrienne dans l’éradication du terrorisme et le succès des réconciliations locales dans la cessation de l’effusion de sang et la destruction avaient rendu la situation plus stable dans de nombreuses zones syriennes et avaient permis à leurs habitants de regagner leurs maisons d’où ils avaient été déplacés du fait du terrorisme.
Il a assuré que des milliers de personnes déplacées étaient retournées en Syrie, faisant allusion au retour hier du Liban de trois nouvelles parties des Syriens déplacés dans le cadre des efforts faits par le gouvernement syrien avec la partie libanaise pour assurer le retour des Syriens déplacés à leurs pays, villes et villages libérés du terrorisme à Homs, à Hama, à Alep et dans la banlieue de Damas.
A. Chatta