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Damas/ Le Représentant permanent de la Syrie auprès des Nations unies, Bachar Jaafari, a affirmé que l’Etat syrien est pour le retour de tous les Syriens déplacés à l’intérieur et à l’extérieur à la patrie, à leurs villages et villes et à leurs maisons.
Dans une déclaration qu’il a donné en marge d’une conférence donnée dans le cadre des activités du Salon du livre à la bibliothèque nationale d’al-Assad, Jaafari a fait noter que le retour des Syriens à leur pays ne dépend pas seulement au gouvernement syrien mais aussi à certains pays qui ont imposé au peuple syrien les soi-disant “mesures économiques coercitives unilatérales” qui ne sont pas basées sur une résolution du Conseil de sécurité.
En réponse à une question sur les derniers développements dans le rôle chinois, Jaafari a précisé que la Chine joue un rôle actif et décisif non seulement dans le règlement de la crise en Syrie, mais aussi en tant que membre permanent du Conseil de sécurité.
Dans le même contexte, et lors de la conférence donnée en marge du salon du livre sous le titre «L’Onu et la crise syrienne», Jaafari a parlé de l’histoire de la fondation de l’Onu, du rôle de la Syrie dans sa fondation, ainsi que de l’influence de cette organisation sur la crise en Syrie.
Il a donné un aperçu sur l’usage du Veto au Conseil de sécurité, notamment durant la crise en Syrie, rappelant dans ce sens que le CS avait adopté 31 résolutions durant cette crise dans les domaines politique, humanitaires et de la lutte contre le terrorisme, et en ce qui concerne les prétentions de l’usage de l’arme chimique, l’organisation des «Casques blancs» et les forces de désengagement au Golan occupé.
Il a affirmé que l’Onu n’avait pas réalisé ses objectifs de mettre fin aux guerres et de propager le langage de diplomatie et de dialogue entre les nations.
Il a aussi évoqué la fabrication de l’usage de l’armée chimique pour exercer davantage de pressions sur l’Etat syrien.
Jaafari a, enfin, assuré que la Syrie ; en dépit du terrorisme et du Front mondial qui le soutient, a triomphé sur une Coalition internationale sans préalable.
D.H./ L.A.
