Damas / Après Palmyre, Deir Ezzor et Raqqa, la Ghouta est, remontant à plus de 10,000 ans, se considère comme l’un des plus importants sites antiques syriens visés par le terrorisme.
Pendant les années de la guerre, les terroristes ont volé de nombreuses pièces antiques et saboté celles qu’ils ne peuvent pas trafiquées.
Dans une déclaration à SANA, le directeur des Antiquités et des Musées, Mahmoud Hamoud, a fait noter que parmi les plus importants sites antiques qui étaient sous le contrôle des terroristes figurent : Tell Farzat, remontant au 3e millénaire avant J.C., considéré comme le plus important site au sud de la Syrie et inscrit sur la liste nationale des sites antiques.
« Ce site avait été visé par les terroristes qui y ont mené des fouilles illégales en utilisant des véhicules lourds, ce qui a causé le sabotage de ses contenus » a-t-il dit.
Il a abordé d’autres sites antiques sabotés par les terroristes, dont Tell Aswad datant du 7e et 8e millénaire avant J.C., Tell Ramad qui est parmi les premières zones résidées par l’Homme et Tell Ghreifa remontant à l’âge de pierre.
Hamoud a indiqué que la mosquée d’Irbine, considérée comme l’un des plus importants vestiges archéologiques dans la Ghouta et remontant à plus de 200 ans, se situe au centre-ville d’Irbine et avait été détruite par les terroristes.
« Le Qalamoun est inclut aussi un temple antique remontant au IIIe siècle et que les terroristes ont volé beaucoup de ses contenus », a fait noter Hamoud.
Quant à la synagogue à Jobar, qui est la plus ancienne vestige juive dans le monde, Hamoud a assuré que sur ordre de l’entité sioniste, certaines pièces de la Synagogue avaient été volées par les terroristes au début de la guerre menée contre la Syrie.
Il a souligné que certaines pièces antiques de la synagogue avaient été découvertes par l’armée arabe syrienne après la purification de la zone et avaient inclut des manuscrites qui se trouvent actuellement dans le musée national.
A. Chatta