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New York / Le vice-président du Conseil des ministres, ministre des Affaires Etrangères et des Expatriés, Walid Mouallem, a examiné hier avec le président palestinien, Mahmoud Abbas, la situation en Palestine et l’agression israélienne qui vise ses territoires, notamment la bande de Gaza.
Lors de leur rencontre tenue en marge des réunions de la 69ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, les deux parties ont discuté aussi de la nécessité de garantir les droits légitimes du peuple palestinien, à savoir : l’établissement d’un état indépendant, dont la capitale est Jérusalem.
Le président palestinien a souligné la poursuite des consultations avec le gouvernement syrien.
Pour sa part, Mouallem a affirmé le soutien de la Syrie à la cause palestinienne.
En outre, Mouallem a rencontré le ministre iranien des AE, Javad Zarif, et discuté avec lui de la situation dans la région, de la lutte contre le terrorisme, du complot tramé par “l’EIIL”, le “Front Nosra” et autres contre la région et de la nécessité de mettre fin à l’appui apporté par certains pays aux terroristes et de coopérer avec les pays concernés, notamment l’Irak et la Syrie dans l’exécution des résolutions du Conseil de sécurité.
Les deux parties ont aussi examiné les relations bilatérales et la nécessité de les renforcer dans tous les domaines.
De même, Mouallem a éclairci devant son homologue angolais, George Rebelo Chicoty, la situation dans la région.
Les deux parties se sont mises d’accord sur la nécessité de coordonner avec la Syrie et l’Irak pour l’exécution des résolutions du Conseil de sécurité.
Mouallem s’est aussi réuni avec le ministre libanais des AE, Jobran Bassil, et a discuté avec lui des relations entre les deux pays frères.
Mouallem : La Turquie n’a pas arrêté le soutien, l’armement et l’entraînement des terroristes
Par ailleurs, le ministre Mouallem s’en est pris à la Turquie “qui n’a pas arrêté le soutien, l’armement et l’entraînement des terroristes jusqu’à présent, et continue à permettre aux combattants étrangers de passer via les frontières pour joindre les réseaux terroristes se trouvant en Syrie”, a-t-il dit dans une déclaration à la chaîne “Mayadine”.
“La Turquie parle d’une zone tampon au nord de la Syrie au temps où “Israël” parle aussi d’une zone similaire au sud, ce qui confirme le lien entre ces deux événements qui constituent une “agression contre les territoires syriens””, a-t-il indiqué.
Concernant la déclaration du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, selon laquelle les zones contrôlées par les terroristes de “l’EIIL” n’ont plus sous le contrôle du gouvernement syrien, Mouallem a indiqué que Ki-moon se trompe dans ses propos, et il est de son devoir de respecter les chartes de l’ONU relatives à la souveraineté des pays.
Mouallem de poursuivre : “Il n’y avait aucune coordination entre la Syrie et les Etats-Unis quant aux raids aériens contre des positions de “l’EIIL” en Syrie, mais la Syrie a été seulement informée, via son délégué permanent auprès des Nations unies de ces raids”.
Mouallem a assuré enfin que la Syrie est avec tout effort déployé dans le cadre de la résolution adoptée par le Conseil de sécurité N°2170 sur la lutte anti-terroriste.
R.F. / L.A.
