Damas / Damas s’en est pris à la résolution soumise par la Grande-Bretagne au Conseil des droits de l’Homme sur la situation à Ghouta, affirmant que cette résolution adresse un message de soutien aux réseaux terroristes armés qui violent les droits de l’Homme en Syrie.
«Cette résolution, qui est un nouveau pas représentant la politisation flagrante de la question des droits de l’Homme et l’emploi des services de l’ONU pour servir des agendas politiques, est un message adressé aux réseaux terroristes armés pour qu’ils poursuivent leurs crimes contre les civils à Damas et dans sa banlieue et continuent à séquestrer les civils à Ghouta, à les prendre comme des boucliers humains et à les empêcher de sortir via les corridors sécurisés dans une violation grave de la résolution N°2401», a affirmé une source du ministre des Affaires étrangères et des Expatriés.
La source a fait noter que cette résolution n’avait pas été adoptée vu que 18 pays membres au Conseil avaient affirmé leur refus de cette résolution partiale qui reflète la politique de double critère et la sélectivité dans le traitement avec les questions des droits de l’Homme.
La source a souligné que la Syrie s’était engagée au droit international humanitaire et pris toutes les mesures ad-hoc, dont récemment son admission donnée à l’acheminement d’un convoi conjoint de l’ONU et du CICR, composé de 46 camions chargés de l’assistance alimentaire et médicale, et en coopération avec le Croissant Rouge arabe syrien, vers la Ghouta et sa ouverture des corridors humanitaires sécurisés pour les civils voulant en sortir.
La source a, enfin, insisté sur le droit de la Syrie de défendre ses citoyens et de lutter contre le terrorisme et contre celui qui le pratique, assurant que de telle positions politisées et partiales n’obligeront pas la Syrie à abandonner la lutte contre le terrorisme et à céder à l’instauration de la sécurité et la stabilité et la construction de ce qui a été détruit par les terroristes et leurs commanditaires.
L.A.