New York / Le délégué permanent de la Syrie auprès de l’ONU, Bachar al-Jaafari, a insisté sur le droit de la Syrie de riposter à toute attaque, même à un seul obus, menée par les groupes terrorisme armés.
Dans une allocution prononcée devant le Conseil de sécurité, à la suite de l’adoption d’une résolution appelant à la cessation des hostilités en Syrie pour 30 jours, Jaafari a souligné que des milliers d’obus s’étaient abattus sur Damas, même sur le siège du Croissant rouge arabe syrien, et avaient fait des centaines de victimes.
Il a affirmé que le gouvernement syrien avait traité avec sérieux toutes les initiatives d’accalmie et les respectées partant de son souci de la vie des citoyens.
« Le gouvernement syrien s’est engagé à l’accord d’Astana sur la création des zones de désescalade qui stipule que les groupes armés, signataires de l’accord, se séparent des réseaux terroristes, dont Daech et le Front Nosra», a dit Jaafari qui a ajouté que depuis la signature de cet accord, les groupes armés avaient commis des violations systématiques qui ont affecté la vie quotidienne de 8 millions civils à Damas et sa banlieue.
Jaafari a fait savoir que ces violations et actes terroristes avaient conduit à la prise par le gouvernement syrien des mesures pour protéger ses citoyens et exercer son droit à les défendre.
Passant aux aides humanitaires, Jaafari a assuré que le principe essentiel dans l’acheminement des aides humanitaires conformément à la résolution 182/46 est de respecter la souveraineté du pays concerné et de coordonner complètement avec lui dans toute activité de l’ONU sur ses territoires.
Jaafari a indiqué que la mise d’un terme à la souffrance des civils en Syrie n’a pas besoin des projets de résolution non-consensuel, ni de nouvelles résolutions et des séances spectaculaires, ni de la mise en place par l’ONU des rapports basés sur des sources suspectes ni de de la formation des comités ici et là, mais elle exige seulement l’exécution de 30 résolutions déjà adoptées par le CS à ce sujet.
«Ceci exige aussi que les gouvernements de certains pays cessent de verser des millions de dollars pour financer et soutenir les groupes terroristes armés et que ces gouvernements cessent de faciliter l’accès des combattants terroristes vers la Syrie et permettent au peuple syrien de tracer son avenir et de récupérer sa sécurité et sa stabilité sans aucune intervention», a martelé Jaafari.
Il a aussi appelé Les Etats-Unis la Grande-Bretagne, la France et leurs outils dans la région à cesser de tenir des réunions, à créer des groupes et des comités et à mettre au points des plans stratégiques pour effriter la Syrie et changer son régime par force afin de garantir la poursuite du terrorisme et de la présence militaire illégitime sur les territoires syriens.
« La Syrie a le droit de se défendre par tous les moyens légaux», a dit Jaafari qui a évoqué à cet effet la présence militaire américaine en Syrie et son droit à y résister.
Il a assuré que la Syrie continuera, avec le soutien de ses alliés, la lutte contre le terrorisme là où il se trouve sur le territoire syrien et préserva son droit de riposter à toute attaque, avec à un seul obus, menée par les groupes terroriste armés contre le civils partout en Syrie.
Il a, enfin, fait savoir que la 2e paragraphe de la nouvelle résolution s’applique aussi sur les agression des forces turques contre Ifrine, les agressions continuelles de la soi-disant Coalition internationale contre la souveraineté de la Syrie et les violations perpétuelles de forces d’occupation israélienne contre la souveraineté syrienne.
L.A.