Alep / Omar Rawas, l’un des artisans les plus professionnels à Alep, a passé sa vie dans la fabrication de tapis arabes que sa famille avait héritée des pères et des ancêtres.
Dans un entretien qu’il a accordé à SANA, Rawas a fait savoir qu’il possédait un magasin pour la fabrication de tapis à Khan Saboun dans la vieille ville d’Alep, mais il a été obligé de le quitter en vue de prendre la fuite des crimes des groupes terroristes armés, avant de s’installer dans le quartier de Faydh pour y ouvrir un nouveau magasin de différents types de tapis.
L’artisan Rawas a souligné qu’il est soucieux d’apprendre cet artisanat à son enfant, âgé de moins de 14 ans, affirmant que cet artisanat est difficile et qu’il nécessite une grande patience.
Rawas a participé à plusieurs expositions pour faire la lumière à son artisanat authentique.
« La participation aux expositions permet à la nouvelle génération de prendre connaissance des artisanats des ancêtres », a dit Rawas.
Omar Karbouj, âgé de 78 ans, est l’un des commerçants les plus anciens de tapis faits à la main et a une grande expérience dans leur fabrication.
« Je fréquente le magasin d’Omar Rawas et j’essaie d’apprendre à son enfant la manière correcte dans la fabrication de tapis dans le but de préserver cet artisanat. Je peux distinguer entre les différents types de tapis qui sont d’origine russe, chinoise, iranienne, afghane ou kazakhe », a ajouté Karbouj.
Grace aux efforts de ces artisans, l’artisanat de la fabrication de tapis arabes a été préservé jusqu’à nos jours.
Razane / A. Chatta