Damas/Le président Bachar al-Assad a reçu aujourd’hui les chefs des délégations participant à la réunion du Secrétariat général de l’Union générale des Hommes de lettres et des écrivains arabes.
L’entretien a porté sur la question de la culture, de la pensée arabe et de leur rôle et influence importants sur les sociétés arabes, ainsi que sur les problèmes dont elles souffrent.
Le président al-Assad a précisé qu’on ne peut pas comprendre les crises et les guerres auxquelles font face certains pays arabes, en dehors de la compréhension du problème de la pensée arabe, soulignant qu’il faut créer un état de protection mentale auprès des sociétés arabes, « ce qui implique une pensée renouvelée et un dialogue systématique entre les intellectuels arabes en vue de mettre au point les priorités pressantes pour la reprise et le contact continu avec les gens », a-t-il ajouté.
Et le président al-Assad de poursuivre : « Les nouvelles générations sont allées soit vers l’extrémisme soit vers l’occidentalisation d’où intervient le rôle de l’intellectuel, étant donné que la résistance réelle est en premier lieu intellectuelle, via la résistance à l’annulation de l’identité et de l’appartenance », a fait savoir le président al-Assad, qui a considéré que la pensée était l’un des facteurs de la fermeté des Syriens, étant donné que la guerre menée contre la Syrie est une guerre intellectuelle et médiatique.
Pour leur part, les membres des délégations ont estimé que ce qui s’est passé dans les pays arabes ces dernières années avait pour but de créer un nouveau type de citoyen arabe qui désavoue son identité, affirmant que l’identité de l’arabisme ne peut être préservée sans la Syrie. « La prise pour cible de la Syrie par des parties étrangères a pour objectif de donner un coup à son rôle intellectuel et panarabe, mais les Syriens ont réussi à déjouer ces complots », a conclu le président al-Assad.
R.B.